Traumatisme de la naissance

Les naissances difficiles

En effet lors d’une naissance difficile, le bébé peut présenter des traumatismes physiques, une déformation du crâne qui peut avoir une forme pointue comme un cône ou une forme allongée. Le bébé peut également naître avec suffocation. L’ostéopathie, pratique thérapeutique qui se traduit par la manipulation manuelle des muscles et des articulations et qui comporte de nombreux bienfaits, peut y remédier.

Problèmes pendant l’accouchement

Pendant l’accouchement, les structures du corps peuvent être considérablement comprimées, ce qui entraîne une diminution générale de la fonction. Les symptômes associés à ces problèmes structurels liés à la naissance varient en fonction du degré de distorsion et de la personne. Une bonne santé implique:

• Une bonne circulation du sang.

• L’approvisionnement adéquat en sang artériel.

• Un «écoulement» correct dans les nerfs.

• Une «respiration» adéquate des tissus corporels.

Santé

Ainsi, une bonne santé implique une libre distribution de tous les liquides tissulaires, une bonne activité nerveuse et un mouvement sans encombre de toutes les structures du corps.

L’altération de l’état de santé se produit lorsque la structure du corps est compromise, affectant toutes les zones mentionnées précédemment.

Les influences traumatiques, comme une naissance difficile, peuvent provoquer une déformation des tissus par la torsion ou la compression. Si le traumatisme est petit, le corps peut « le réparer » seul. Si il est modéré ou fort ou si la capacité de récupération est trop compromise, il ne peut pas se résoudre tout seul.

Ensuite, le système nerveux maintiendra ces distorsions, dans une tentative de négocier l’équilibre. Si les forces sont trop grandes, le système nerveux ne peut pas se compenser complètement et les déséquilibres apparaîtront de façon extrême.

Coliques

Un traumatisme pendant la naissance dans la zone occipitale (arrière de la tête) peut être une cause courante de colique. L’os occipital est composé de quatre parties à la naissance et les nerfs qui passent entre ces parties peuvent être comprimés à cause de l’effet de l’effort de l’accouchement sur la tête. En outre, il existe également d’autres nerfs et veines importants qui se déplacent entre ces parties et la zone adjacente (os temporels). Avec la compression de la zone occipitale et le changement possible de la forme et de la relation des parties de la tête, la pression peut être exercée sur ces structures, en modifiant la manière dont elles fonctionnent et en provoquant d’autres symptômes.

Processus de naissance

Le processus de naissance implique le passage de la tête du bébé à travers le bassin osseux de la mère. Pour naviguer facilement dans cette zone, la tête du nourrisson doit se déplacer dans le bon sens. Cela implique une flexion vers l’avant de la tête et du cou pour entrer dans le bassin, la rotation (d’un côté), puis une flexion vers l’arrière pour finalement sortir du canal de naissance.

Les quatre parties de l’occiput sont exposées à des forces multiples et complexes, et sont couramment tordues et comprimées, ce qui provoque une irritation des nerfs dans cette zone. Si l’enfant essaie de traverser le canal de naissance d’une manière inhabituelle, si la mère a des fibromes utérins ou qu’elle a des problèmes structurels au niveau du bassin ou du coccyx, les problèmes peuvent être très amplifiés.

Ajoutez à cette défaillance du col de l’utérus, un long travail pendant l’accouchement, l’utilisation du Pitocin (hormone ocytocine qui augmente considérablement la force de contraction), l’accouchement avec ventouse ou forceps, et il est facile de comprendre pourquoi des problèmes peuvent survenir. S’il y a une souffrance foetale, c’est encore un traumatisme.

Les problèmes les plus courants:

• Allaitement perturbé

• Difficulté à avaler

• Irritabilité de l’estomac et du côlon

• Crachat ou vomissement fréquent

• Colique

• Insomnie

• Des troubles d’apprentissage

• Problèmes comportementaux

• Problèmes mécaniques, tels que la scoliose.

Dans le cas de la césarienne, il semble que ces forces de compression pathologiques puissent être éliminées.

Autres facteurs

Avant la césarienne, la tête de l’enfant peut avoir été comprimée pendant de nombreuses heures dans le bassin et la pression peut « s’imprimer » sur les structures de la tête de l’enfant.

Même sans forces traumatiques, une césarienne implique un changement soudain de l’environnement à l’intérieur de l’utérus vers l’extérieur. Cela peut être un choc, même pour un bébé né à terme. Pour un nourrisson prématuré, les tensions sont encore plus grandes car leur corps n’est pas encore prêt.

La césarienne peut sembler plus facile pour le nourrisson, cependant, l’enfant a besoin d’un stimulus pour être « serré » doucement à travers le canal de naissance pour préparer correctement son corps à commencer à vivre. Une fois qu’un enfant est né, il prend sa toute première respiration. C’est le premier souffle qui ré-étend toutes les structures du corps qui étaient «poussées ensemble» dans la descente à travers le canal de la naissance. Une respiration bonne, profonde et sans encombre doit être prise. Cela peut même être difficile dans un accouchement apparemment « normal » sans traumatisme, si la naissance se fait par anesthésie.

Il y a de gros changements de circulation qui doivent avoir lieu afin que le nouveau-né change ses processus circulatoires pour respirer et pour qu’il ait assez d’oxygène dans le sang. Si ces changements se produisent trop rapidement (notamment le clampage du cordon ombilical immédiatement à l’accouchement), cela peut affecter l’enfant. Plus le bébé est immature et plus le changement est brusque, plus il y a d’impact possible.

En effet, il existe de nombreuses bonnes raisons pour lesquelles une césarienne est effectuée et elle peut être une procédure de sauvetage pour la mère ou l’enfant. Cependant, il ne faut pas ne pas écarter le traumatisme et la souffrance qui se produit fréquemment chez l’enfant.

Considérons la situation courante dans laquelle une mère n’arrive pas à accoucher ou a passé la date du terme. Le médecin peut décoller les membrures lui-même pour faciliter le processus. Si la mère n’accouche pas à la date prévue, le pitocin est administré en quantité croissante pour démarrer les contractions de l’utérus.

Si le col de l’utérus ne se dilate pas bien, il y a de grandes forces qui vont pousser sur la zone du coccyx de l’enfant à partir des fortes contractions de l’utérus. Les forces seront réparties du coccyx à la tête. Si le col de l’utérus ne « donne » pas, ou se dilate correctement, ces forces devront être absorbées par le corps de l’enfant. Si cela dure très longtemps, cela entraînera un traumatisme important.